BEL ÂGE POUR NOS CROIX !

 

  • La croix de 1808

Autrefois située sur le tracé du tacot (voir 1), cette croix de mission a été déplacée rue Rameau-Lamarosse par Mlle Rameau-Lamarosse, face à sa maison, aujourd'hui domaine Dubreuil-Fontaine. Cette parentèle du

musicien Jean-Philippe Rameau a légué ses vignes au domaine des Hospices de Beaune (Cuvée Rameau-Lamarosse, Vergelesses 1er cru,rouge). Sa maison a été jusqu'en 1976 une école ménagère pour jeunes filles et, en été, une colonie de vacances pour les enfants de l'assistance publique. 

 

 

  • La croix Moron

Elle donne son nom au chemin bordé de murs rappelle qu'une fontaine communale alimentait le lavoir du Creux Saint-Germain. Dans la partie saillante du raidillon, il reste un bassin de pierre rarement en eau.

 

 

  • La croix Pralon 

Entre La Mère Fontaine et le lavoir, la croix est dédiée A Te [Théodore] Pralon propriétaire récoltant à Beaune. De Eléonore Cillet, son épouse. Septembre 1818. Lié à la famille de Chalonge, il fit restaurer La

Mère Fontaine, dont le débit s'était étiolé suite aux constructions des maisons attenantes.

 

 

  • La croix Gauthey

Vestige de l'ancien cimetière qui entourait l'église Saint Germain et empiétait sur la rue du Paulant (avant son transfert en bas du village au milieu du XIXe siècle). Sur son socle : Madame Veuve Gauthey 1842. Il s'agit de Rose Goudard, épouse de Simon Gauthey, négociant et adjoint au maire de Beaune, décédé en février 1842. Ils apportèrent leur contribution à la construction de l'édifice autour du lavoir du Creux Saint Germain.

 

 

À L'EXTÉRIEUR DU BOURG

 

  • La croix Dubreuil-Fontaine

Croix de reconnaissance, dressée en 1962 par le viticulteur Pierre Dubreuil après la fin de la guerre d'Algérie et le retour sain et sauf de son fils Bernard au domaine familial. Elle se situe à la sortie du village, face au restaurant Le Charlemagne, à l'emplacement de la croix de 1808.

 

 

  • La croix Michelin

En bas de la colline des grands crus et à la croisée de Pernand- Vergelesses et d’Aloxe-Corton, son socle mentionne : Cette croix a été érigée selon les voeux de Julienne Michelin, née à Pernand le 22 octobre 1813, décédée à Beaune le 14 avril 1897. En arrière-plan, la stèle de Saint- Vincent érigée en 1983 par le viticulteur Roland Rapet borne précisément les finages.

 

 

La croix Michelin entre les finages de Pernand-Vergelesses et d'Aloxe-Corton

 

 

  • La croix Voillot

A la pointe de l’Ile des Vergelesses, elle a été édifiée en la mémoire de Nas [Nicolas] Moreau propriétaire négociant à Beaune. De Sébastienne Voillot, son épouse. Avril 1819. Cette famille, liée à la maison Louis Jadot, avait également plusieurs propriétés à Pernand, dont la maison qui sera achetée par Jacques Copeau (voir 10).

 

  • La croix Vauchey

Dédiée A la mémoire de Mélanie Vauchey, épouse d’Edmond Marey, morte à Savigny le 24 juillet 1836, elle fut restaurée par les soins de la famille Jacob à Echevronne en 1936 qui possède la parcelle attenante. Sur la face arrière : 1978 famille Jacob-Lambert Echevronne. La croix, autrefois en chêne sur socle de pierre, a été refaite en 2017. Elle signale approximativement la limite entre Pernand-Vergelesses et Savigny-lès- Beaune.

La croix Vauchez entre Pernand-Vergelesses et Savigny-lès-Beaune